D'autres tubes, jaunes en Arménie et pourpres en Géorgie, décorent ou défigurent (c'est selon) routes et campagnes. Aériens, souvent à 1 m du sol, il s'élèvent régulièrement pour laisser passer quelque route ou autre entrée de propriété; ils ont l'air infinis, en tout cas on n'en voit jamais la fin. Ce n'est pas l'eau, dont la distribution est pourtant cruciale aux temps secs, mais c'est le gaz (comme mes amis spécialistes l'auront déjà deviné). Expertise ou expérience différente, que sais-je, mais là où nous enterrons les conduites chez nous, il est interdit là bas de les mettre en terre (confirmé en Géorgie). Cherchons pas à comprendre, une phrase que ma grande répètera quelques fois d'ailleurs (j'imagine au grand dam des sus-mentionnés spécialistes), elle aussi en découverte de pays aux moeurs, cultures, et normes différentes.
Sans vouloir mettre de l'eau dans mon histoire de gaz, en parlant de tubes toujours, jettons tout de même un oeil à cette centrale de distribution découverte au hasard d'une flânerie. L'image parle d'elle-même (enfin, façon de parler).
Tubes (et pommeaux) de douche nous amusèrent aussi à leur façon. La puissance du jet et le réglage de température témoignent souvent de la qualité variable de l'hébergement (variable côté confort uniquement, stablement élévé côté accueil), même si la météo nous guidait de toute façon vers l'eau froide. Une fois, la boutteille tranchée au canif remplaça le pommeau déficient, au grand rire du petit aspergeant gaiement son papa. Plus drôle fût l'eau qui se coupa alors que le savon moussant enrobait de blancheur la tête du même petit; rien d'autre à portée de main, on le rinça donc à l'eau pétillante (oups, pardon, 'minérale'), au grand rire de la grande cette fois. Evidemment, l'eau se rétablit juste après...
Ah j'oublias les micro-fontaines publiques à jet vers le haut pour passant assoifé. Quand on presque bouche l'orifice avec un doigt, le jet jaillissant fait beaucoup rire aussi !
Et pour finir en musique:
Chanteur à tube répétitif: "Léééon, Léééon,.." |