lundi 26 septembre 2016

Boissons locales

Oui bien sûr, on trouve le jus de pêche ou d'abricot (évidemment), l'international jus d'orange et le plus exotique mais plus rare jus d'églantier. Bizarrement moins de jus de grenade, alors que j'avais cru comprendre avant le départ que la grenade concurrençait presque l'abricot au concours du fruit local.

Concentrons-nous plutôt sur les boissons "pour Papa". Le vin local, réputé en Géorgie? Assez peu consommé somme toute, faute de compagnie peut-être, un bar à vin à Tbilissi, et mentionnons aussi cette bouteille vidée lors d'une soirée passée avec un jeune couple moscovite très sympathique - on aurait presque dit que mon russe passait très bien ce soir là.  A propos de soirée,ne passons point sous silence celle avec deux Arméniens (bon, trois avec la dame qui regardait en souriant) au bord du lac de Sevan - ce qu'on appelle un piège à Vodka, dans le quel je me suis laissé tomber (dans le piège, pas dans le lac) gentimment,  au su de mon plein gré, conscient que les enfants étaient en sécurité, en vision directe. La vodka -- passe encore. Mais le fait-maison distillé d'abricots, celui-là est beaucoup moins bien passé. Rentré dormir "pété", dixit ma fille.  Pas de conclusions rapides, le voyage ne fût pas alcoolique mais on ne pouvait tout de même pas ignorer le cognac arménien, célèbre dans toute l'Europe de l'Est; un verre un soir par ci, un soir par là. Goût légèrement brûlé ou caramélisé, il se laisse apprécier - les hôtes m'en offrirent un verre plusieurs fois d'ailleurs.

Drogué comme je suis, la consommation immodérée fût ailleurs: le café pardi! Moi qui adore ce café préparé à la Turque (en Arménie, on dit autrement, hem).  J'y ai appris à distinguer au premier coup d'oeil à la tasse celui qui sera excellent à savourer de celui qu'on a préparé sans soin, sans amour presque, voire pire, celui qu'on a osé laissé bouillir.  Que c'est doux quand c'est bien fait ! Même sans sucre.
Cuisson artisanale du pain, pour accompagner le petit noir du matin