Vécu à Erevan, répété à Kutaisi, un peu moins à Tbilissi, comme expliqué ci-dessous. Pour la petite note documentaire, Kutaisi (ou Koutaïssi) est la deuxième ville de Géorgie, capitale de l'ancienne Colchide, là où le bélier fût tondu de sa Toison d'Or.
Monument(al) à Erevan |
Tel souvent dans les pays qui ont vécu l'influence soviétique, Erevan est parsemée d'endroits monumentaux, aux dimensions démesurées pour une ville de cette taille. Après quelques pas, on y découvre le métro République, station béante, un immense trou prêt à absorber le voyageur, un puits donc, avec semble-t-il des nénuphars en pierre (mes souvenirs se troublent, non finalement, on les voit sur la photo). Pas un chat évidemment, ce n'est jamais qu'une station centrale...en heure creuse de plein soleil.
Et même à l'endroit pourtant inévitable (surtout ne pas éviter, ne méprenez pas mes propos, la vue est belle), l'escalier monumental (je pèse mes mots) du centre, qui ouvre la vue sur le mont Ararat (ben tiens donc), de nouveau quasi personne; ces grands espaces qui s'ouvrent depuis l'Opéra sont quasi déserts. Oui, de jour, seule Tbilissi aura cette vitalité capable de tenir tête aux places, espaces, statues, et autres monuments démesurés.
Tenue de ville, Kutaisi |