jeudi 15 décembre 2016

Tiblis à boire



Tiblis, appellation locale de Tbilissi qu'on identifie immédiatement comme "la" capitale du Causase. Ses monuments, sa grandeur, la rivière centrale surplombée du palais présidentiel, la citadelle de l'autre côté, rivière enjambée majestueusement par ce pont dela paix, ultra-monderne réussite. Puis le buzz qui distingue la capitale d'une ville de province, la vie qui bat son plein, toutes ces choses bien connues, mêlées ici au Sud, légèrement parfumé d'Orient.


Après la sieste et la dégustation nocture en cave ce soir là, je dormis peu et arpentai la ville dès 7h30, descendant d'abord le boulevant longeant les vieux murs de la ville, cherchant, vaguement d'abord, une terrasse ensoleillée pour un café et une déchronique à gratter. Point de chance, toutes les terrasses du même côté, à l'ombre, c'est le matin tout de même. Tour de ville, anciennes maisons pittoresques en bois, traversée des rues bar restaurant désertées, puis la place touristique en bas -- avec de belles tables au soleil - c'est même ouvert. Chouette. Hélas, les huit heures sont bien tassées déjà et déjà trop chaud pour y rester assis. Remontée par les pavés, en voici un autre ouvert ! Chouette. Re-hélas, c'est un Italien - pas top pour un café à la turque. Allez, enfin un autre, vrai Chouette. Grattage.

Revenons sur les magasins-caves, très répandus ici, faisant honneur à la réputation des vins géorgiens. Un serveur sympa, décapsulé par deux ou trois phrases en russe, me laisse tester deux ou trois vins avant de choisir mon verre. J'avais requis un rouge sec, même si le demi-sec est plus courant et plus courru, quoique sec par ici reste relativement doux par rapport au standard occidental. Très agréable au palais, assez long en bouche, un peu juste côté nez - et je n'y connais pas grand chose. La production locale semble abondante et de qualité, sans comparaison avec les productions des pays voisins, à ma connaissance. Mes amis arméniens ne m'en voudront pas, le vin géorgien est clairement supérieur, mais point de larmes: le cognac arménien est là pour leur fierté nationale.